1.2.05

Tu as raison, blague et orteils


Tu as raison, une école de cuisine en l'occurrence.

J'ai fait une blague.
Au deuxième rappel, je me suis joint à Takako et mince, je ne me souviens plus de son prénom, les deux acteurs principaux, qui étaient censés saluer seuls. C'était rigolo, on a bien rigolé.

Le public aime bien le spectacle.

Les chaussettes à orteils séparés. Un peu étrange au début, comme si mes orteils se sentaient bien seuls, un peu effrayés à l'idée de devoir se passer de leurs co-orteils. Le pouce vit ça avec moins de difficultés, un peu plus accoutumé que les autres à avoir une certaine indépendance. Mon index se remémore les deux fois en 34 ans où il a côtoyé le bitonio d'une tong. Le majeur et l'annulaire sont les plus impressionnés par l'affaire. Ils n'ont jamais été séparés, certaines parcelles latérales n'ont pour ainsi dire jamais eu à se coltiner du coton, excepté en phase de séchage à la serviette. Le rikiki vit ça très bien, ses souvenirs de séparation d'avec l'annulaire sont de mauvais souvenirs, brutaux, douloureux, toujours causés par quelque barreau de chaise. Là, c'est comme ta première chambre sans ton frère.

Orteil est un beau (ro) mot.


This page is powered by Blogger. Isn't yours?