6.2.05

mal aux cheveux et Commission des Kanji



un essai, du verbe essayer.



L'expression "avoir mal aux cheveux" fait beaucoup rire Uchi.
Alors quand j'ai mal aux cheveux, je vais trouver Uchi, je tire quelques cheveux avec mon pouce et mon index, et il rit.

J'appelle la sondière chargée de poser les quelque trente micros HF "Koutchoukoutchou-san". Parce que Koutchou-koutchou, ça veut dire "guili-guili", et comme ça me chatouille quand elle pose le hf, et que j'en rajoute énormément pour faire rire les collègues, alors je l'appelle "koutcoukoutchou-san".

Voilà où j'en suis. Pas brillant.

J'ai acquis un ouvrage qui raconte, graphiquement, le chemin menant d'un dessin ressemblant à un kanji, l'ideogramme japonais. Un équivalent de notre étymologie en somme.
Difficile de décrire, et je ne puis pas faire de dessin dans le blogue.
Un exemple simple. Le kanji qui signifie la montagne, et qui se prononce YAMA ou SAN, ça dépend des cas, se trace comme suit :


  1. Un trait vertical de haut en bas;
  2. Un trait vertical moins long à sa gauche, partant du haut puis se brisant à angle droit en horizontal vers la droite, passant ainsi à la base du premier trait, et s'arrêtant net peu après ce croisement;
  3. Un trait vertical de même taille que le 2., à droite du long trait 1., de haut en bas, et s'arrêtant là où s'est arrêté le trait 2.

iIi sans les points des i, et avec un trait horizontal reliant les bases, n'en faisant qu'une.


Bon, voilà, ça veut dire montagne, et ça vient d'un dessin d'une montagne.


Après, il y a des trucs de guedin.

Et des kanji composés de plusieurs kanji. Dont le sens change encore. Et la prononciation. Le japonais est une langue qu'il faut "savoir". Il est très difficile d'acquérir la connaissance de tous les kanji, il y en a des milliers, les enfants japonais en apprennent 1945, dont la liste est officielle. La connaissance de leur écriture, qui possède de multiples règles; la connaissance de leur sens; la connaissance de leurs prononciations, qui changent selon les mots.


Et la langue parlée, elle est toute basée sur une logique de la situation. Selon qui tu es, où tu es, à qui tu causes, tu emploies des termes différents. Un peu, certes, comme notre tutoiement-vouvoiement, nuance très difficile à choper ne serait-ce que pour un anglais, mais en dix fois plus complexe. Alors tu peux savoir causer des choses, et commettre des impairs de taille, parce que tu as usé d'une forme du verbe, par exemple, absolument inadaptée à la situation.


Enfin, me semble-t-il.


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