16.2.05
"Mon oncle", earthquake et pinceaux.
Nappa et Rika ne sont pas soeurs.
Quel bonheur de tomber sur "Mon oncle" de Tati, sur la chaîne BS2. Alors ça.
"Et bien Monsieur, on vous écrira. Pour l'instant, nous n'avons pas besoin d'acrobate."
"Oooh, vous avez de la chance; moi, je suis seule. Dans ma grande baraque."
"Non, Hulot, pas Hublot."
"Ah non vraiment, ton frère !"
"Ah non ! Non ! Son oncle, son oncle, ce n'est tout de même pas un exemple, non !"
"C'est du plastique ! Des fleurs qui se gardent !"
"Mais, ça fait vide !" "Oh, c'est moderne, tout communique !"
"Justement, j'en connais une, elle est courte" "Oh !"
"Prenons l'allée centrale. Nous trouverons sûrement un coin tranquille !"
"Ah, ce n'est pas le moment de faire le Sioux, toi !"
Au matin, en me réveillant, je me dis que c'est quand même épatant de chez épatant de faire un rêve de tremblement de terre. Rêver que le monde bouge sous toi, et que c'est assez violent. D'autant plus avec cet autre rêve récent où je suis emporté par un tsunami.
J'y réfléchis en arrivant au théâtre, et Amini me demande si je n'ai pas eu un peu peur. Du tremblement de terre.
Il y a eu un tremblement de terre, en vrai. De magnitude 4 sur l'échelle de Sviatoslav Richter, qui en compte 7, à quatre heures du matin. Une minute. Un an ou deux qu'ils n'avaient pas eu ça. Certains ont flippé.
Mais alors il ne m'a pas réveillé, juste de quoi m'en souvenir, ou me le rappeler, au réveil. Voilà.
C'est malin.
Pendant la représentation, je me suis emmêlé les pinceaux sur une réplique. J'en ai quatre en tout (de répliques, pas de pinceaux), ça nous fait du 25% de perte; ça craint.
Ryoko est encore malade.
