19.2.05

chaussettes et "homesick ?"


ma pomme.

MANGER EN CHAUSSETTES.

C'est tout un truc. D'abord, "ils" (les Japonais) ont des pompes prévues pour ça. Ils les ôtent d'un coup de talon, hop. Toimoi, jetu dois défaire les lacets. "Ils" sont déjà assis, c'est -à-dire accroupis. Alors, les rejoindre. Et tu as beau avoir des chaussettes propres du matin, l'idée, c'est qu'elles puent. Mes chaussettes. Soit dit en passant, "chaussette" est un beau (ro)mot. Relire le mot CHAUSSETTE.

CHAUSSETTE.

CHAUSSETTE.

CHAUSSETTE.

CHAUSSETTE.

Petite chausse. La chausse. Vague image médiévale, mâtinée d'Astérix. Porter des chausses. Et puis le -ette, petite. La chaussette. Est-ce qu'on pourrait appeler un bas une chausse ?

Chausse, chaussure, chaussée, chausser, déchausser, voire la chaux.

Donc, manger en chaussettes. Alors tuje ne peux-t pas t'empêcher de teme masser les panards. Il y a une histoire de rapport au pied. Ces chaussettes à doigts de pied séparés. Très incongrues pour nous autres, non ? Takako se masse longuement les pieds dans son échauffement; elle finit par leur taper dessus.

Je me suis massé les pieds en mangeant. Je répète, je me suis massé les pieds en mangeant.


Hier soir, alors que je galérais avec blogspot.com, que je n'arrivais pas à fiche cette fichue photographie du point d'interrogation sur le blogue de moi, retentit l'alarme de l'hôtel. J'entends un message, diffusé dans toutes les chambres, expliquant que c'est une fausse alerte. Mais ça recommence dix minutes plus tard. Et dix minutes encore plus tard. Etc. Alors, sans panique, je me dis que je vais en profiter pour préparer mes affaires. Puisque de toutes façons je dois le faire. Après-demain je dois apporter au théâtre un sac de trucs qui ne me suivront pas dans la tournée.
En deux temps, trois mouvements, c'est fait.

Voilà, je suis prêt.

Les collègues me demandent depuis quelques jours si je suis "homesick". Et bien non, je ne suis pas homesick. L'idée de retourner à Paname me ravit, mais on va pas jouer au débile.
Enfin oui je suis content de retourner à Paris.

Ce soir, j'ai mangé (en chaussettes) avec Yasu, collègue d'il y a trois ans. Alors, j'étais joyeux de revoir Yasu. Yasu est fier de ses deux jumeaux de 14 ans, car ils sont champions de Tokyo en football. Un garçon attablé avec nous m'a déclaré so amour du football français. Il me dit Zidane, Barthez, Henry, Vieira, Papin, et là moi je dis Cantona.

manger en chaussettes...





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